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80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME
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saintluc
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Masculin Taureau (20avr-20mai) 兔 Lapin

MessagePosté le: Mer 19 Avr - 07:01 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

L'Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Ailly-le-Haut-Clocher est située dans la commune d'Ailly-le-Haut-Clocher dans le département de la Somme, à une quinzaine de kilomètres à l'est d'Abbeville.
L'église a été construite au xiiie siècle. Le 6 avril 1548, l'église d'Ailly-le-Haut-Clocher fut le théâtre d'un événement tragique : la nef où s'étaient réfugiés des habitants du village fut incendiée par la soldatesque qui y avait massacré 130 personnes. Son clocher terminé par un toit en flèche effilée recouverte d'ardoises, a servi au xviiie siècle comme point de repère lors de mesurages pour la réalisation de la carte de Cassini.
L'église est protégée au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 1er avril 1910. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande établit un poste d'observation en haut du clocher et y installa une mitrailleuse de D.C.A.


L'église Notre-Dame-de-l'Assomption a été construite en pierre au xiiie siècle selon un plan basilical traditionnel. Elle est composée d'une nef, d'un transept et d'un chœur. Un cadran solaire, qui équipait jadis la face sud de l'édifice, est encore un peu visible dans des conditions favorables (lumière rasante de fin de journée ensoleillée). Le clocher culmine à 45 m, sa flèche recouverte d'ardoise mesure 20 m de long.
Le monument conserve un certain nombre d’œuvres d'art : le maître-autel avec tableau de l'Assomption du xviiie siècle; une statue d'ange montrant le ciel (xviie siècle) ; une statuette d'ange du xvie siècle ; un prie-Dieu avec panneau en bas-relief sculpté représentant la Force, des fonts baptismaux du xviiie siècle ; statue de procession de la Vierge du xixe siècle ; statuette de la Vierge du xviie siècle ; Christ en croix du xviiie siècle, colonne suspendue du xviie siècle et buffet d'orgues du xviiie siècle


 

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MessagePosté le: Mer 19 Avr - 07:28 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

Le prieuré d'Airaines fondé en 1130 et supprimé à la Révolution dépendait de l'abbaye Saint-Martin-des-Champs de Paris.
Le prieuré clunisien d'Airaines fondé en 1130 est surtout célèbre par l'église Notre-Dame qui le jouxte. Il dépendait du prieuré Saint-Martin-des-Champs affilié lui-même à l'Ordre de Cluny.
En 1422, le prieuré d'Airaines fut incendié par les Bourguignons et reconstruit au xvie siècle. On peut y voir de belles fenêtres à meneau.

Déclaré bien national à la Révolution, il fut vendu et transformé en bâtiment agricole. Restauré, il abrite aujourd'hui un centre culturel.
Les bâtiments du prieuré ont fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par promulgation au Journal Officiel du 22 novembre 1932
C'est l'un des plus anciens édifices religieux du département de la Somme. Cette église est un exemple du style de transition du roman au gothique. Elle figure sur la première liste des monuments historiques classés de 1840.
La façade romane est d'une grande sobriété. Un portail sans tympan est surmonté d'une baie en plein cintre très simple. La nef est couverte de voûtes d'ogives primitives avec des colonnes surmontées de chapiteaux de type cistercien. La pièce maîtresse de l'édifice est une cuve baptismale du xie siècle, romane, conçue pour le baptême par immersion. Les côtés sont sculptés de personnages accroupis, d'allure fruste, sans doute des catéchumènes. L'un d'eux est tenté par le diable qui a pris la forme d'un dragon. Une statue en bois de saint Antoine Ermite et les pierres tombales d'Henri, seigneur d'Airaines et de son épouse y figurent.

 

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MessagePosté le: Jeu 20 Avr - 05:38 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

L'église Saint-Denis est une église catholique située à Airaines
La paroisse Saint-Denis existe depuis le XIIe siècle.
Construite au XVIe siècle, cette église est de style gothique flamboyant.
1789-1793, pendant la Révolution française, François Marduel adhère aux idées de la Révolution. Il devint prêtre constitutionnel puis maire d'Airaines.
A l'appel du conventionnel Dumont, deux des trois cloches de l'église Saint-Denis sont envoyées à Amiens pour être fondues. Marduel dut quitter la Picardie. Ses successeurs lacérèrent les archives pour effacer son souvenir.
Après la tourmente révolutionnaire, l'église resta la seule église paroissiale du bourg rouverte au culte.
Au XIXe siècle, la municipalité supprima le cimetière qui entourait l'église qui fut agrandie.
Pendant la Guerre de 1870, l'église servit de prison. Les Prussiens y enfermèrent les habitants de Longpré-les-Corps-Saints qui leur avaient résisté les armes à la main.
En 1940, la ville d'Airaines fut détruite à 80% par les bombardements mais heureusement l'église ne fut que partiellement touchée.
L'édifice fut classé au titre des monuments historiques en 1941.
La restauration de l'église débuta dès 1944.


C'est une église à trois nefs dont les pignons et portails sont ouvragés. Sa toiture originale se compose de sept éléments en tuile.
La nef, large et basse est prolongée par un chœur plus élancé.
Le clocher-porche élégant, permet de pénétrer dans l'église qui renferme un certain nombre d’œuvres d'art:
une mise au tombeau polychrome,
un Christ en croix en bois peint,
une statue de saint Denis en bois polychrome,
les vitraux du chœur du xvie siècle représentant la Passion (1541)
des clefs de voûtes pendantes et historiées dans le chœur
des statues...

 

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MessagePosté le: Jeu 20 Avr - 05:49 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

La basilique Notre-Dame de Brebières d'Albert fut construite à la fin du XIXe siècle. Son architecture originale en fait un édifice majeur du patrimoine religieux de la Picardie, classée Monument historique.
Notre-Dame-de-Brebières constitua l'un des hauts lieux du culte marial en Picardie depuis les XIe et XIIe siècle. À la fin du XIXe siècle, le pèlerinage connut un regain de ferveur avec l'ensemble de la dévotion mariale (comme à La Salette et à Lourdes).
La basilique Notre-Dame de Brebières a été construite sous l'impulsion d'Anicet Godin, curé-doyen d'Albert de 1882 à 1913. Elle remplaça l'église paroissiale, édifiée après l'incendie de 1660 et terminée en 1705. Devenue trop petite pour accueillir des fidèles toujours plus nombreux du fait du développement de la ville pendant la révolution industrielle, il fut décidé de détruire l'église existante et d'en édifier une nouvelle.
Cette église fut érigée en basilique mineure par le pape Léon XIII qui la qualifia de "Lourdes du Nord".
L'édification de la basilique nécessita le bétonnage du lit de l'Ancre qui coule sous le chœur sur une longueur de vingt-sept mètres. L'élévation fut effectuée sur les plans de l'architecte Edmond Duthoit de 1885 à 1897. Après son décès en 1889, la conduite des travaux fut confiée à Henri Bernard, son principal collaborateur. Le clocher-porche, haut de 62 m, était surmonté d'un dôme portant une statue dorée de la Vierge, œuvre d'Albert Roze, sculpteur amiénois.


En 1915, un obus toucha le dôme soutenant la statue, qui s'inclina, mais resta dans un équilibre précaire et impressionnant. Cet événement donna naissance à une légende : « Quand la Vierge d'Albert tombera, la Guerre finira. » disaient Poilus et tommies. La photographie de cette basilique détruite et sa « Vierge penchée » fut envoyée à travers le monde par les soldats à leur famille - en carte postale - et contribua à sa célébrité planétaire.
La basilique fut reconstruite à l'identique par l'architecte Louis Duthoit, fils d'Edmond Duthoit, entre 1927 et 1931.
Une réplique de la « Vierge dorée » due également à Albert Roze fut ré-installée lors de la reconstruction de l'édifice de 1927 à 1929. La toiture du dôme et la dorure de la statue ont été récemment restaurées.
Juste sur le côté droit de la basilique, se trouve l'entrée du Musée Somme 1916 ou musée des Abris.
Dans le cadre des cérémonies commémorant le centenaire de la Bataille de la Somme, La cantatrice américaine Barbara Hendricks a donné un Concert de la paix accompagné par l'Orchestre de Picardie, le vendredi 1er juillet 2016 à 22 heures à la basilique d'Albert.

La basilique Notre-Dame de Brebières, est un exemple du style néo-byzantin. Ce vaste bâtiment de brique fut édifiée de 1885 à 1897 par le picard Edmond Duthoit, architecte et orientaliste qui a défini ainsi son œuvre :
« L’architecture de l’église d’Albert est la synthèse de ce que j’ai vu : mon clocher est un minaret de Tlemcen ou de Séville. Sur les palais de Sienne ou de Florence, on voit des consoles qui ressemblent terriblement aux corniches de la nouvelle église ; celles des absides, avec leurs demi-coupoles et leurs corbeaux, sont originaires de Syrie, la claire-voie supérieure se rencontre dans toutes les basiliques de Syrie, d’Italie, de Sicile et de Corse. Les grands arcs en fer à cheval, qui séparent les bas-côtés de la nef principale, sont empruntés à la grande mosquée de Tlemcen. La mosquée de Kairouan m’a fourni la disposition des tailloirs, des chapiteaux, mon portail rappellera les dispositions que j’ai admirées à la mosquée de Tunis. Enfin, je serai heureux qu’en regardant la décoration de l’abside, le touriste pensât à celle de l’église de Monreale, près de Palerme. Je ne puis donner un nom à ce mélange ; tous ces éléments qui le composent sont bons : puisse leur combinaison n’être pas désagréable aux visiteurs! »


La façade principale est formée par un porche à trois portails situés sous le clocher.
Le sol et la façade sont décorés de mosaïques.
Le clocher-porche culmine à 83 m. Sa partie supérieure est composée d'un dôme portant une vierge recouverte de 40 000 feuilles d'or, haute de six mètres (œuvre d'Albert Roze), présentant l'Enfant-Jésus : les bras de l'enfant forment une croix. Le dôme a été, quant à lui, fabriqué dans les ateliers Monduit. Une galerie extérieure située à soixante mètres au-dessus du sol permet de faire le tour du clocher et offre une vue remarquable sur la ville et ses environs.
Le plan de l'édifice rappelle celui des premières basiliques chrétiennes avec une grande abside formée d'une chapelle surélevée et encadrée de deux absidioles s'appuyant de part et d'autre sur le transept terminé lui aussi au nord et au sud par deux absidioles.
La croisée du transept est surmontée d'une petite tour lanterne quadrangulaire.
Une nef de cinq travées flanquée de deux collatéraux prolonge l'édifice. Chacune des travées, communique avec les collatéraux qui s'ouvrent de chaque côté sur cinq chapelles.
Une charpente décorée et un plafond à caisson remplacent les traditionnelles voûtes.
La longueur de l'édifice est de 70 m, sa largeur est de 35 m au transept. La hauteur sous plafond est de 23 m.


Reconstruite à l'identique après les destructions de la Grande Guerre par le fils de l'architecte, Louis Duthoit, entre 1927 et 1931 aidé de son fils, la basilique a retrouvé une partie de son riche décor intérieur.
La décoration de l'édifice est remarquable. L'entrée de la basilique prend la forme d'un narthex dont le plafond est fait de trois coupoles sur plan carré qui reposent sur de larges arcs-doubleaux. Chaque portail est surmonté d'une mosaïque de style byzantin œuvre d'Albert Pollart.
Vitraux et mosaïques
Dans l'abside, la mosaïque du couronnement de la Vierge a été réalisée par Giandomenico Facchina sur des dessins de Grellet. Détruite pendant la Grande Guerre, elle a été refaite d'après les dessins originels durant l'Entre-deux-guerres.
L'ensemble de mosaïques (sol, murs et mobilier) a été dessiné par Albert Polart et Le Breton et réalisé par Jean Gaudin.
Les vitraux figurés sont de Jacques Gruber.
Sculptures
La statue de Notre-Dame de Brebières qui est exposée dans une niche de l'abside daterait du XIVe siècle. La restauration de 2014 lui a redonné ses couleurs originelles.
Surmontant Notre-Dame de Brebières, une grande statue de la Vierge, La Madone aux brebis en marbre de Carrare due au sculpteur Eugène Delaplanche a été détruite par les bombardements. L'actuelle statue est l’œuvre d'Albert Roze.
Des œuvres sculptées par Albert Roze : médaillon commémoratif des Duthoit, médaillon de Saint Dominique, médaillon d'A. Gosset, curé-doyen d'Albert, statues de la Vierge de Pitié mutilée, de Saint Gervais et saint Protais, bustes de Saint Vincent de Paul et de Saint Ignace de Loyola.
Statues de Jeanne d'Arc, de Sainte Thérèse de Lisieux et de la Vierge de Pitié d'Anne-Marie Roux.
Le sculpteur Louis Leclabart de l'atelier d'Albert Roze participa églement à la décoration de la basilique.


Peintures
Les peintures murales sont de Victor-Ferdinand Bourgeois
La basilique renferme en outre, deux tableaux d'Adrien Duthoit (fils aîné d'Edmond Duthoit): L'Annonce aux bergers et Sainte-Gertrude.
Orgues et mobilier liturgique
On peut également remarquer dans la basilique :
les grandes orgues qui étaient, à l'origine, l’œuvre de Joseph Merklin6,
la chaire,
les fonts baptismaux en marbre de Carrare et
un lutrin en forme d'aigle du XVIIIe siècle.
Trésor
Le trésor conserve divers objets liturgiques: calice, patène, ciboire, canons d'autel, missels romains ouvragés, mitre, chasuble, étole, voile de calice, manipule etc.
Deux couronnes en argent incrustées de pierreries, œuvres de l'atelier de joaillerie parisien Mellerio (1901) sont conservées par le Trésor de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens

 

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MessagePosté le: Sam 22 Avr - 06:11 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

Le Jardin public d'Albert (Somme) est situé dans le centre ville au pied des vestiges des anciens remparts.
Au XVe siècle, la ville d'Albert loua des prairies, propriété du seigneur, situées au pied des remparts. Dans une partie de ces prairies, elle installa le jardin des archers. Ce sont ces lieux qui furent à l'origine du jardin public.
En outre, dans le prolongement du château, à l'est, il existait un grand jardin (actuelle place Émile Leturcq) qui devint, au milieu du XIXe siècle, une promenade publique de 3 hectares qui accueillait le marché aux chevaux et un square. D'autre part, la Villa des Rochers, propriété d'Émile Comte, riche industriel albertin, possédait un vaste jardin avec pétrifications, grottes et cascade au pied des anciens remparts.
La ville d'Albert fut totalement détruite au cours de la Première Guerre mondiale ainsi que son jardin public. Après la guerre, l'espace de ce dernier fut réduit et restructuré, en lien avec la reconstruction de la ville. L'espace du grand jardin fut transformé en place et construit de bâtiments publics comme la mairie ou l'école. Le parc de la Villa des Rochers et l'espace en contrebas des remparts furent dévolus au nouveau jardin public.
Depuis l'entre-deux-guerres, l'aspect du jardin public est resté le même dans ses grandes lignes.
Son unité et la qualité de son aménagement - d'une grande homogénéité - ont valu au jardin public d'Albert d'être inscrit en totalité à l'inventaire des Monuments historiques le 16 février 2009.


C'est un jardin à l'anglaise avec:
grilles d'entrée,
perron,
kiosque à musique
rivière,
installation hydraulique:
chute d'eau,
bassin,
serpentine,
fontaine,
statue,
pelouse arborée,
massifs floraux...
Situé au pied les anciens remparts de la ville, il est traversé par l'Ancre dont le dénivelé du cours a créé une chute d'eau de sept mètres de haut utilisée autrefois par les usines métallurgiques locales.
Dans sa partie sud, des concrétions rocheuses de tuf ont l'aspect de grottes.
Un bras de l'Ancre canalisé parcourt l'espace paysager et une fontaine "La porteuse d'eau" a été offerte à la ville d'Albert par la ville d'Aïn Témouchent en Algérie dans les années 1930.
Un arboretum regroupe plus de 35 espèces tels que:
cèdre du Liban,
chêne pédonculé,
érable du Japon,
érable sycomore pourpre,
noyer,
marronnier d'Inde
platane,
paulownia,
saule pleureur,
sorbier des oiseleurs,
tilleul...
Une statue de sirène, des plantes vivaces et des arbustes complètent le dispositif paysager.
Le long des remparts, près du perron de l'entrée principale, une salle du Musée Somme 1916 a été construite abritant une boutique de souvenirs et la sortie.


  

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MessagePosté le: Sam 22 Avr - 06:11 (2017)    Sujet du message: Publicité

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MessagePosté le: Sam 22 Avr - 06:15 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

L'église de la Trinité d'Allery est située à Allery, dans le département de la Somme, au sud-est d'Abbeville.
La construction de l'église d'Allery remonte au XIIe siècle, mais elle a été remaniée au XVIe siècle. Elle est protégée au titre des monuments historiques : classement par arrêté du 20 février 1920
L'église d'Allery a été construite en pierre, elle se compose d'une nef et d'un chœur aux fenêtres de style gothique flamboyant. Elle est dépourvue de transept mais dotée d'un clocher flanqué d'une tourelle d'accès. Son toit en flèche est recouvert d'ardoises.


Elle conserve des fonts baptismaux du XVIe siècle décorés de scènes sculptées se rapportant au baptême; des statues du XVIe siècle de saint Thomas, saint Jacques le Mineur, la Trinité, un Christ en croix ; un banc de communion du XVIIe siècle ; deux statues d'anges du XIXe siècle et des orgues du XIXe siècle construits par les basiliens de l'abbaye de Valloires. L'ensemble est classé monument historique au titre d'objet.


Le groupe sculpté représentant la Mise au tombeauest en pierre polychrome de la première moitié du XVIe siècle. Il est situé dans un enfeu derrière le maître-autel. L'arc en anse de panier de l'enfeu est garni de fleurons et de crochet décorés de dragons, salamandres et serpents. On reconnait Marie-Madeleine et une autre des Saintes Femmes, les têtes de Joseph d’Arimathie et de Nicodème, saint Jean l'Evangéliste, saint Théodore? saint Thomas...


 

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MessagePosté le: Lun 24 Avr - 05:59 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

L'abbaye de Valloires est une fondation cistercienne du xiie siècle située dans la commune d'Argoules (Somme). Reconstruite au xviiie siècle, elle est particulièrement bien conservée.
En 1138, Guy II de Ponthieu signa avec les moines de l'ordre cistercien la fondation d'une abbaye, la douzième fille de l'abbaye-mère de Cîteaux. Les moines s'établirent définitivement à Valloires dans la vallée de l'Authie en 1158. Au sommet de sa prospérité, aux xiie et xiiie siècles, l'abbaye accueillait une centaine de moines. Cette prospérité permit la construction d'une première abbatiale de style ogival dès 1226. L'abbatiale devint alors la nécropole des comtes de Ponthieu.
À partir de la bataille de Crécy (1346), la guerre de Cent Ans menace la région, les moines se réfugient à Abbeville ou à Montreuil-sur-Mer. Anglais et Bourguignons dominent le Ponthieu au xve siècle et pillent l'abbaye.
L'abbaye conservait ses privilèges octroyées par les rois de France. Ainsi, en septembre 1467, le roi Louis XI les confirma par ses lettres patentes.
Au xvie siècle, c'est au tour des Huguenots et des Espagnols puis au xviie siècle ce sont les Impériaux qui pillent à leur tour l'abbaye. Au cours de la guerre de Trente Ans, l'abbaye sert de cantonnement aux troupes de Louis XIII. À la fin du xviie siècle, l'abbaye était passablement délabrée.
 Au xviiie siècle, l'abbaye fut reconstruite, les travaux s'achevant vers 1730. En 1738 l'abbatiale du xiiie siècle, qui avait été conservée, s'effondra, et il fallut construire une nouvelle église. Sur les ordres de dom Comeau, prieur de l'abbaye de 1732 à 1767 et de monseigneur d'Orléans de La Motte, évêque d'Amiens et abbé commendataire, les travaux débutèrent en 1741 sur les plans de l’architecte Raoul Coignard, architecte, entre autres, de l'abbaye de Cercamps près de Frévent. La décoration intérieure fut confiée au sculpteur autrichien Simon Pfaff de Pfaffenhoffen et au ferronnier d’art Jean-Baptiste Veyren dit « Vivarais ». La nouvelle église fut consacrée en 1756.


En 1790, l'Abbaye devint bien national. En 1791, elle fut achetée par un aristocrate spéculateur Ambroise-Léopold Jourdain de l'Éloge qui avait racheté la seigneurie d'Argoules en 1776. Grâce au châtelain d’Argoules, les bâtiments échappèrent à la destruction.
Après sa mort survenue en 1808, ses héritiers vendirent l'abbaye aux basiliens.
En mai 1817, la Société des Basiliens venue de Mons en Belgique s'installe à Valloires. Cette confrérie laïque d'artisans chrétiens rassemble des hommes qui s'adonnent aux travaux manuels, à l'enseignement et à la prière. Ils se spécialisent dans la facture d'orgues jusque 1860 (L'abbaye possède d'ailleurs un orgue de renommée mondiale). Puis la communauté décline.
En 1880, l'évêque d'Amiens fait appel aux religieux de Saint Vincent de Paul, congrégation religieuse catholique, qui en fit un orphelinat en 1887. Mais la loi sur les congrégations provoque l'expulsion de la communauté et la mise en vente de l'abbaye en 1906.
L'abbaye fut sauvée par l'action de Roger Rodière, archéologue et historien, du journaliste André Hallays et du notaire de Rue, maître Gosselin. Elle fut classée Monument historique en 1907 mais resta sans affectation jusque 1915.
De 1915 à 1919, elle fut transformée en hôpital militaire belge
En 1922, Thérèse Papillon, infirmière-major pendant la Grande Guerre redonne vie à l'abbaye. Elle y fonde un préventorium. L'établissement accueille jusque trois cents enfants et fonctionne jusque 1974. Depuis, les activités se sont diversifiées. En 1949, l'abbaye reçoit la visite de monseigneur Angelo Roncalli, nonce apostolique à Paris, le futur pape Jean XXIII.
En 1964, Thérèse Papillon crée dans l'ancienne grange de l'abbaye un Foyer d'accueil pour jeunes et adultes, transformé en 1991 en maison d'accueil temporaire pour personnes âgées.
Aujourd'hui l'abbaye est propriété de l'association fondée en 1922. Une partie est consacrée au séjour d'enfants en difficulté, l'autre est réservée à l'hébergement des visiteurs.
Une partie des bâtiments abbatiaux et l'église abbatiale sont ouverts à la visite. Les jardins de l'abbaye ont été aménagés par Gilles Clément et ouverts au public en 1989.


L'abbaye et surtout l'abbatiale offrent un magnifique et rare exemple, en France, de décor baroque ou plutôt rocaille ou rococo dû au talent du baron autrichien Simon Pfaff de Pfaffenhoffen (1715-1784) dit Pfaff, exilé en France, à Saint-Riquier, où il s'adonne à la sculpture sur bois.
L'abbatiale de dimension modeste (45 m × 17 m) oppose un aspect extérieur d'une grande sobriété et un intérieur magnifiquement décoré par Pfaff : buffet d'orgues majestueux en chêne et en tilleul sculptés, confessionnal, autel latéral, stalles, maître-autel en marbre noir décoré de deux anges en plomb doré et surmonté d'une suspension en fer forgé en forme de palmier œuvre du Vivarais qui est aussi l'auteur des grilles du chœur dite « à double lecture », c'est-à-dire dorée des deux côtés, chef-d’œuvre de ferronnerie. On doit également à Pfaff les statues en bois de Moïse, Aaron, Pierre et Paul et en marbre Saint Martin et Saint Bernard sous les traits de dom Comeau et monseigneur de La Motte. Dans le croisillon sud du transept, dans un enfeu, se trouvent les gisants du xive siècle de Simon de Dammartin et de son épouse Marie de Ponthieu décédés respectivement en 1239 et 1251.
La façade offre un ordonnancement néo-classique d'une grande sobriété.
Les bâtiments abbatiaux s'organisent autour du cloître voûté en brique et pierre. Dans la vaste cour d'honneur, sont situés le colombier du xvie siècle et les communs.
Derrière l'abbaye, on peut voir une ancienne grange à colombage.

 
 

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MessagePosté le: Lun 24 Avr - 06:02 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

Le château d'Arry est situé sur la commune d'Arry, dans le département de la Somme
Le Comte de Courteville d'Hodicq, joueur de cartes passionné, a perdu sa fortune au jeu. Il se plaint de ce qu'il ne pourra pas faire bâtir son rendez-vous de chasse. La Reine Marie Leczinska l'entend : elle remet l'argent en jeu et le lui fait regagner. Une console dans le salon, ornée d'un jeu de cartes, dessiné dans le marbre, « le jeu de la reine » rappelle cet évènement.

Le comte fit construire son rendez-vous de chasse en pierre et brique par l'entrepreneur-architecte Giraud Sannier vers 1761.
Les façades et toitures du château et des deux pavillons de la cour d'honneur, plusieurs pièces du château (vestibule, escalier intérieur avec sa rampe en bois le grand et le petit salon du rez-de-chaussée tous deux décorés) ainsi que les deux perspectives axiales et la pièce d'eau (rivière de la Maye) et les trois allées latérales à l'est sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 2 mars 1979
Jean Loisel Le gaucher, élève de Joseph Vernet, propriétaire du Château du Broutel à Rue, peignit vers 1760 les grands panneaux qui décorent le salon.

 

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MessagePosté le: Mar 25 Avr - 05:52 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

Le Grès de Saint-Martin est une pierre mégalithique située sur le territoire de la commune d'Assevillers dans l'est du département de la Somme.
Ce bloc de grès se trouve près de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption à Assevillers mais se trouvait autrefois à 1,5 km au nord du village, dans la plaine de la Croix de Saint-Martin
Le grès de Saint-Martin est un bloc de grès gris de 2,50 m de long et de 1,20 m de large environ d'un côté et de 0,3 m de l'autre, ce qui lui donne une forme triangulaire. Sa forme particulière indique que ce bloc constitue vraisemblablement les vestiges d'un ancien polissoir utilisé à l'époque néolithique durant la préhistoire. Sa partie supérieure présente de trois cuvettes l'une naturelle, les deux autres cuvettes étant le résultat des frottements du silex sur le grès permettant le polissage d' objets (haches, pointes de flèches etc.). On remarque la présence d'une rainure de 0,18 m sur 0,04 m de large à la surface du polissoir.
Le grès de Saint-Martin a été classé monument historique le 11 février 1899

Une légende a pris cours autour du polissoir d'Assevillers et de Martin de Tours. Le légionnaire romain du ive siècle ayant partagé son manteau à Amiens avec un mendiant grelottant de froid, se convertit au christianisme. Animé de l'ardeur du néophyte, il aurait évangélisé la région et notamment Assevillers, laissant son cheval se désaltérer dans la cuvette du polissoir d'où le nom de Grès de Saint-Martin
Au XVIIIe siècle encore, les habitants d'Assevillers emmenaient leur monture souffrante au grès de Saint-Martin, leur en faisaient faire trois fois le tour et les faisaient boire l'eau qui y stagnait à laquelle on prêtait des vertus curatives

 

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MessagePosté le: Mar 25 Avr - 05:55 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

L'Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Athies est situé dans le centre du village d'Athies, dans l'est du département de la Somme, au sud de Péronne.
Un prieuré bénédictin fut à Athies, en 1178. La construction de l'église serait contemporaine de cette fondation. Néanmoins, l'église d'Athies subit plusieurs destructions, en 1648 et en 1676 notamment. Les Espagnols en 1648 incendièrent l'église ce qui entraîna l'écroulement de la tour. En 1676, les Impériaux incendièrent une nouvelle fois l'édifice qui fut reconstruit et agrandi au xviiie siècle.
L'église d'Athies subit d'importants dégâts au cours de la Première Guerre mondiale, les voûtes furent percées et la tour s'effondra. La restauration débuta en 1929 et se termina en 1931.


L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est faites de styles composites. Le chœur et l'abside garde des traces du style de transition entre l'art roman et l'art gothique. La nef reconstruite au xviie siècle est d'inspiration néo-classique. Enfin le portail sud date du milieu du xiiie siècle tandis que le portail ouest est de style Renaissance.
Le portail sud est la partie la plus remarquable et la plus ancienne de l'église, classé monument historique depuis 1846. Il a été restauré par M. Corroyer architecte à Paris en 1866. Il n'a pas subi de dégradations lors de la Première Guerre mondiale mais a reçu un éclat d'obus en 1940. Ses voussures reposent sur des colonnes corinthiennes.
Le porche principal est divisé en deux par une colonne sur laquelle s'appuie la statue de Sainte Radegonde portant dans sa main gauche le reliquaire de la Sainte- Croix.
La restauration de 1929 a modifiée le clocher en lui donnant un plan octogonal qui à l'intérieur de l'édifice est décoré d'une mosaïque en verre œuvre de Jean Gaudin. Le décor intérieur est de style Art déco : mosaïques des autels, stalles, chaire à prêcher, ferronneries etc.

 

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MessagePosté le: Mar 25 Avr - 05:55 (2017)    Sujet du message: Publicité

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MessagePosté le: Mer 26 Avr - 12:37 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

L'église Saint-Pierre d'Ault est une église catholique de style gothique des xiiie et xive siècles située en Picardie maritime
En 1234, une chapelle castrale avait été érigée par la comtesse Adèle de Ponthieu.
En 1340-1341, Ide et Mathieu de Trie, comtes de Ponthieu font agrandir la chapelle qui devint l’église Saint-Pierre avec une nef de quatre travées.
Le mardi 10 juillet 1475, surnommé « mardi piteux », le roi Louis XI fit incendier la ville d'Eu. Ses habitants vinrent se réfugier à Ault. Peu après, la nef de l'église Saint Pierre fut agrandie de deux nefs latérales.
En 1579, une grande tempête anéantit la ville basse son église et le port. L'église Saint Pierre devint alors l’église principale d’une ville sans port.
Le clocher du xive siècle fut en même temps le beffroi de la ville.
En 1821, trois cloches y furent installées : Charlotte, Henriette et Louise.
L'édifice fut classé au titre des monuments historiques en 1976


L’église est construite en damier de pierres blanches et silex, typique de la Picardie maritime.
Le chœur possède des colonnes avec les moulures du xiiie siècle. Il a été remanié au xvie siècle, en style gothique flamboyant.
Le grand vitrail central évoque la vie de saint Pierre.
La nef de style gothique primitif se compose de quatre travées, les voûtes sont en croisées d'ogives quadripartites retombant sur des culots décorés de feuillage. À la fin du xve siècle, elle fut agrandie de deux collatéraux.
Le clocher du xive siècle a la forme d'une tour quadrangulaire. Le sommet plat est surmonté d'une tourelle de guet. En haut de la tour, des gargouilles ornent les quatre angles.

 

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MessagePosté le: Mer 26 Avr - 12:40 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

L'Église Notre-Dame d'Aumâtre est situé dans le centre du village d'Aumâtre, dans le département de la Somme, au sud-ouest d'Amiens.
L'église d'Aumâtre fut construite au XIIIe siècle. Son aspect fut modifié par des rénovations successives jusqu'au XIXe siècle. Le bâtiment est protégé au titre des monuments historiques : inscription par arrêté du 4 mars 1926. En 2013, des travaux de restauration ont été entrepris sur la toiture et la charpente avec installation d'un paratonnerre


L'église Notre Dame se compose d'une nef où l'un seul des collatéraux est d'origine. Elle est prolongée d'un chœur à chevet polygonal. Le clocher s'élève sur quatre niveaux, le rez-de-chaussée est aménagé en chapelle. La sacristie a été construite en brique rouge à une époque plus récente.
L'église conserve un maître-autel du XVIIIe siècle et son retable composé d'un grand Christ en bois et de panneaux sculptés avec une statue de sainte Marguerite et de saint Jean-Baptiste; un autel marial en sapin et volutes en chêne avec statue de Vierge à l'Enfant; une plaque commémorative avec épitaphe (XIXe siècle); tous inscrits à titre d'objets sur la liste des monuments historiques.

 

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MessagePosté le: Mer 26 Avr - 12:42 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

La Pierre d'Oblicamp est un menhir, situé sur le territoire de la commune de Bavelincourt dans le département de la Somme.
Le menhir est situé à environ 1,5 km du village sur le plateau qui sépare les vallées de l'Hallue et de l'Ancre. La pierre est orientée nord-ouest/sud-est. La face sud-est est a peu près unie, l'autre face est plus accidentée. La Pierre d'Oblicamp est haute de 2,40 m, large de 1,80 m, son épaisseur peut aller de 30 cm par endroits à 1,40 m. Le menhir est enterré sur une longueur d'1,25 m.


La Pierre d'Oblicamp a été classée Monument historique, le 5 janvier 1970
Une légende locale rapporte qu'au temps des fées et des sorciers, la pierre marquait un lieu de réunion et on lui attribuait des vertus surnaturelles. On affirmait que la pierre poussait, parlait et dansait certains jours de l'année.

 

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MessagePosté le: Jeu 27 Avr - 05:36 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Béalcourt est située au lieu-dit Mons, village disparu, sur le territoire de la commune de Béalcourt, dans le département de la Somme, au nord-est d'Abbeville.
L'existence d'une église en ce lieu est attestée en 1230. L'église actuelle a été construite au xvie siècle. Sa chapelle de la Vierge est protégée au titre des monuments historiques : inscription par arrêté du 4 mars 1926


L'église est construite en pierre et recouverte d'ardoises. Le clocher quadrangulaire est situé au dessus de la croisée du transept. La façade très sobre est renforcée par deux contreforts en brique qui encadrent le portail.
L'édifice conserve un maître-autel avec gradins d'autel, tabernacle et retable de la première moitié du XVIIe siècle soutenu par des colonnes corinthiennes. Le tableau du retable représente la Sainte Famille. Des têtes d'angelots provenant du maître-autel furent volées le 1er novembre 2002. L'église possède également des statues : le Sauveur du monde bénissant et tenant la boule terrestre, Vierge à l'Enfant jouant avec un oiseau éployé, le Père éternel3. Ces objets sont classés monuments historiques.

 

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MessagePosté le: Jeu 27 Avr - 05:40 (2017)    Sujet du message: 80: A LA DECOUVERTE DE LA SOMME Répondre en citant

Le château de Beaucamps-le-Jeune est une maison forte située sur le territoire de la commune de Beaucamps-le-Jeune, au sud-ouest du département de la Somme.
Le fief de Beaucamps-le-Jeune attesté depuis le xive siècle, était détenu, en 1481, par Guillaume de Pisseleu, seigneur d'Heilly, dont le fils François de Pisseleu fut évêque d'Amiens en 1546 et la fille, Anne de Pisseleu, la favorite du roi François Ier1. Le château de Beaucamps-le-Jeune fut la propriété de la famille de Pisseleu qui le fit reconstruire vers 1550-1570. En 1553, après la disgrâce d'Anne de Pisseleu, le château fut racheté par Charles de Runes qui continua les travaux de construction jusqu'à sa mort.


Il fut agrandi en 1628 (écuries) et en 1667 (logis). En 1771, on construisit les étables et, en 1935, une aile et une tour furent construites par les lazaristes. Dans les années 1960, l’évêché d'Amiens acquit le château et y installa une colonie de vacances. En 1975, la famille Richard racheta le château qui le revendit à une société britannique qui fit faillite. En 1985, la Communauté Emmaüs occupa le château. En 2000, le château fut acquis par les Sylla qui commencèrent sa restauration.
Les façades, les toitures du château et des deux porteries ont été classées Monument historique (classement par arrêté du 3 juillet 2003).
Éric Testelin et son épouse, les propriétaires actuels du château, espèrent avoir terminé en 2021 la restauration du logis principal, leur priorité étant de restaurer les bâtiments du xvie siècle


Le château de Beaucamps-le-Jeune est bâti autour d'une cour carrée entourée par des écuries et des étables du xviie siècle5. Il a conservé un aspect féodal en apparence. Cependant, les tours avec leur toiture en poivrière ont perdu leur appareil défensif (mâchicoulis, meurtrières, canonnières, chemin de ronde...). Un châtelet avec deux tours encadrant la porte d'entrée en arc brisé protégeait l'édifice. Il a été entièrement restauré au début du xxie siècle. Entre les tours, des corps de logis surmontés de toits « à la française » ont été construits dans la seconde moitié du xvie siècle. Les fenêtres sont construites avec de larges trumeaux de brique qui sont ornés de bandeaux de pierre. Entre les étages, les fenêtres sont ornées de chaînage en harpe.
La brique est appareillée en losange montrant une influence normande certaine. Ainsi, dans le courant du xvie siècle, le château de Beaucamps-le-Jeune témoignait-t-il de l'évolution architecturale de la Renaissance, transformant un château féodal en demeure résidentielle pourvue de moyens de défense.
L'intérieur a conservé son décor de boiserie et de stucs du xixe siècle.

 

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